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cine qua non
27 juillet 2009

American Beauty

de Sam Mendes ( sortie : 2 février 2000)
Scénario de Alan Ball

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Lester Burnhamm( Kevin Spacey) pourrait mener une vie parfaite dans sa  maison bourgeoise située au coeur d'un quartier résidentiel entouré de sa femme Carolyn (Annette Benning) et de sa fille Jane (Thora Birch). Cependant, si de l'extérieur tout semble parfait , le couple est en pleine crise familiale, la fille mal dans sa peau et Carolyn en plein doute professionnel . Quant à  Lester , considéré comme un moins que rien par son entourage ,tombe sous le charme de Angela Hayes ( Mena Suvari) la meilleure amie de sa fille, et décide de tout  plaquer pour recommencer une nouvelle vie ... Il ne sait pas que , bientôt, il va mourir...

     Les apparences sont parfois trompeuses... a pu être le leitmotiv du réalisateur Sam Mendes lorsqu'il a réalisé American Beauty... Que peut on dire à part que l'on est dans un film génial et brillant qui détruit tout ce concept de American Dream en soulignant ses failles a travers la famille Lester Burnhamm et ses voisins. Lester, génialement ( oui, encore un autre génial ) interprété par Mister Kevin Spacey qui, un beau matin , lassé de ses échecs pète un plomb et décide de vivre comme il le veut loin de cet idéal prôné par la société  ( un métierbien payé mais ennuyeux  et , une belle maison dans un quartier tranquille, une vie de famille calme), de la "tyrannie" de sa femme Carolyn très impliqué dans son travail qui ne rencontrant pas le succés espéré , jalouse son adversaire dans les affaires immobilières à moins que ce ne soit de la fascination...Enfin bref, toute cette remise en question dans la tête de Lester débute lorsqu'il croise le regard langoureux d'une pom pom girl, mannequin à ses heures , meilleure amie de sa fille . C'est donc le déclic pour le quadragénaire qui démissione illico presto et décide de se consacrer  au sport pour sculpter son corps en celui d'un Apollon  afin de séduire la jeune donzelle, peu farouche ( grande sera la surprise) devant les yeux stupéfaits de sa femme et sa fille . Une fille, mal dans sa peau  le considèrant comme un looser et voudrait parfois s'en débarrasser. Malgré sa discretion, elle attire le jeune et étrange  voisin,cinéaste amateur tout récemmment débarqué dans le quartier avec son père militaire ultra sévère et sa mère totalement soumise et proche de l'aliénation. Vous l'aurez compris, cynisme et ironie sont les principaux ingrédients de ce long-métrage. Ironie du sort , bien sûr, pour Lester  dont on sait dès le départ grâce a sa voix off qu'il n'est plus de ce monde , ironie aussi  qui montre toute cette frustration que suscite notre société  et qui nous aliène , parce que petit à petit apparait la folie de chacun des personnages.   Ironie aussi dans la musique qui accompagne avec subtilité les  images et pour mieux appuyer le propos du film ; En conclusion, quand vous regardez American Beauty, vous vous rendez  vite compte que vous être devant un film brillant tant par son écriture que par sa réalisation, pas étonnant qu'il ait été  récompensé de nombreuses fois .

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Commentaires
D
Comme Caro, j'ai un gros faible pour Kevin Spacey. Je regrette qu'avec ses activités théâtrales à Londres, on ne le voit pratiquement plus sur les écrans. American Beauty, je l'ai vu au moins 10 fois. Je retiens une réplique "It's never too late to get it back". "Il n'est jamais trop tard pour recommencer quelque chose". Bonne journée.
C
J'adore ce film ! Dans mon top 3. <br /> Kevin Spacey, qui est mon acteur préféré, doit y être pour quelque chose ...
E
merveilleux film que cet American Beauty: une oeuvre étrange et profonde qui aborde des thèmes complexes. Kevin Spacey trouve ici l'un de ses meilleurs rôles.
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