Love et autres drogues
de Edward Zwick ( sortie: le 29 décembre 2010)
Scénario de Charles Randolph, Marshall Herskovitz & Edward Zwick
Jamie ( Jake Gyllenhaal) est un jeune commercial coureur de jupons. Après être renvoyé de son travail de vendeur dans un magasin de produits électroménagers , il est engagé dans une grande entreprise pharmaceutique pour y promouvoir des produits tels que des antidépresseurs et autres dopants sexuels. Au cours d'une de ses visites à l'hôpital, il rencontre Maggie ( Anne Hathaway) , son double au féminin...
Une comédie pas prise de tête ... Love et autres drogues ( Love and other drugs en VO) est le film parfait pour se vider la tête en plein milieu des examens et se détendre un peu. On a trouvé plus originale, mais cette comédie reste séduisante et drôle . Et pourtant, c'était pas donné puisque le couple star à l'affiche est loin d'être mes acteurs favoris. Pour Jake Gyllenhaal, je ne dirais rien de plus , je l'ai trouvé franchement meilleur dans Donnie Darko ( certes, dans un autre registre). Je ne sais pas , il y a un truc qui ne passe pas avec cet acteur. Quant à Anne Hathaway , elle remonte un peu dans mon estime. Je lui trouve dans ce film, des airs à Julia Roberts. C'est surtout son personnage Maggie que j'apprécie, une fille indépendante, sûre d'elle et qui ne se laisse pas monter sur les pieds. C'est ce personnage qui apporte aussi la note dramatique. Atteinte de la maladie de Parkinson, elle ne veut en aucun cas s'attacher à un homme par peur de lui imposer sa maladie qui va prendre de plus en plus de place dans sa vie. Enfin voilà, pour une fois, on est pas devant une soit - disant héroïne complètement amourachée d'un bellâtre. On y trouve quand même plus de sens. Alors certes, on n'échappe pas au personnage un très lourd, qui tient aussi le rôle du confident. Ici, c'est le frère de Jamie qui tient ce rôle avec un humour assez graveleux. Alors on rigole au début et puis on finit par se lasser. Ainsi, Love et autre drogue est une comédie divertissante mais qui aurait eu plus d'intérêt si le thème de la maladie de Parkinson avait été plus développé.